• Qu'est ce que le GLI?

    La nécessité d'une mouvement syndical international progressiste

     

    L’essor des entreprises multinationales, l’éclatement des frontières économiques et financières, la diffusion accélérée de nouveaux modèles d’organisation du travail et la privatisation des services publics constituent autant d’éléments qui facilitent l’expansion du capitalisme depuis 40 ans. Encourageant l’exploitation sans limite des ressources et de la main d’œuvre, Il entraine une concentration des richesses au sein d'une part de la population de plus en plus réduite, et une paupérisation du reste du monde.

    Face à cela, le mouvement ouvrier autrefois suffisamment puissant pour gagner des progrès sociaux significatifs est aujourd’hui affaibli partout par les réformes libérales successives, la répression des syndicalistes, la montée de l'autoritarisme, et les nouvelles formes de travail qui précarisent toujours plus les travailleur·ses et ont conduit progressivement à l’effritement de la conscience de classe. Les organisations syndicales cherchent aujourd’hui à tisser des liens avec d’autres acteurs des mouvements sociaux et à élargir les bases de leur action. L’action syndicale locale ne peut plus à elle seule répondre aux urgences sociales, climatiques et politiques. Par ailleurs, les stratégies de délocalisation des entreprises multinationales incitent également les syndicats à nouer des alliances avec d’autres syndicats de par le monde, que ce soit entre syndicats du Nord ou avec ceux du Sud. Ces alliances adoptent une diversité de formes, de la création d’espaces de dialogue social au développement de campagnes combatives au sein de multinationales. De plus en plus de syndicats ont fait le choix de diversifier leurs stratégies d’action et de s’organiser à l’échelle globale afin d’accroître leur pouvoir.

     

    C’est pour répondre à ce défi que le GLI [Global Labour Institute] a été fondé en 1999 par Dan Gallin, ancien secrétaire général de l'Union Internationale des Travailleurs de l'Alimentation (UITA-IUF). Il vise à soutenir le renouvellement du mouvement syndical international en créant un réseau d’organisations syndicales et d’organisations et mouvements de la société civile. La mission du GLI est de proposer un espace d’échanges critique en dehors des structures syndicales internationales et d'offrir un espace de libre discussion à tous celles et ceux qui cherchent à rétablir le mouvement syndical international dans son but initial: être le moteur d’une transformation progressive et radicale de la société.

     

    Le réseau international des GLI

    Le GLI Paris est membre du réseau international des GLI comprenant le GLI Manchester (UK), GLI Genève (Suisse), le Trade Union for Energy and Democracy (TUED-International), Women in Informal Employment: Globalization and Organizing (WIEGO-International) et le GLI Rabochaya Politika (Russie).

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    Nos soutiens

     

    Les activités du GLI Paris sont soutenues par des fédérations syndicales internationales, fédérations nationales et fondations privées :

    • Union Internationale des Travailleurs de l'Alimentation, de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, du Tabas et des branches connexes (UITA - IUF)
    • Industri'ALL
    • Building Workers International (BWI)
    • Service Employees International Union (USA)
    • CGT (France)
    • Solidaires (France)
    • CFE-CGC (France)
    • UNIA (Suisse)
    • CSC-CNE (Belgique)
    • FGTB (Belgique)
    • Fondation pour le Progrès de l'Homme
    • Fondation pour les Droits de l'Homme au Travail
    • Fondation NVXXI
    • Solifonds